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Perceptions & Contrastes : L’IA au travail en 2024

L’étude sur les tendances de l’IA de Quocirca en 2024 met en lumière des divergences de perception en milieu professionnel.
L’étude récente de Quocirca sur les tendances de l’IA en 2024 révèle des attitudes variables envers l’IA en milieu professionnel.
Alors que 84 % des entreprises prévoient d’augmenter leurs investissements dans l’IA, l’étude révèle des disparités de perception entre les travailleurs du savoir et les décideurs informatiques.

Les principales conclusions comprennent une vision moins optimiste de l’IA par les travailleurs du savoir, exprimant des préoccupations concernant le déplacement professionnel et des considérations éthiques. L’étude souligne aussi la nécessité d’une communication améliorée entre ces parties prenantes pour libérer le potentiel de l’IA.

Voyons ensemble les points clés à retenir de cette étude.

Différents points de vue


Investissement croissant dans l’IA

Les entreprises voient un potentiel intéressant dans l’IA concernant la productivité.

En effet :

  • 84 % des entreprises prévoient d’augmenter leurs investissements dans l’IA l’année prochaine.
  • 70 % des répondants déclarent qu’une forme d’IA est déjà utilisée au sein de leurs organisations.

Points de vue divergents entre les travailleurs du savoir et les décideurs informatiques

Il existe un véritable fossé entre les deux secteurs d’activité. Selon l’étude, seulement 8 % des travailleurs du savoir estiment que leurs projets d’IA ont dépassé les attentes.

D’un autre côté, 36 % estiment que la réduction des coûts est le principal moteur de l’adoption de l’IA, contre 25 % des décideurs informatiques.

Préoccupations et écarts de perception

La perte de contrôle et les considérations éthiques sont pour certains des freins conséquents dans l’adoption de l’IA.
De ce point de vue, l’étude met en évidence un écart significatif dans la compréhension et la perception de l’IA entre les différentes parties prenantes.

Conclusions et priorités


La place de l’IA en 2024

  • Grâce à cette étude, nous avons pu noter que l’IA générative est en tête de liste des priorités d’investissement (40 %), suivie par l’apprentissage automatique (32 %) et la RPA (31 %).
    D’ailleurs, 79 % des personnes interrogées déclarent que les déploiements d’IA ont répondu ou dépassé les attentes. Les décideurs informatiques (88 %) sont bien sûr majoritaires !
  • Ainsi l’Intelligence Artificielle semble prendre une place de plus en plus importante dans le monde du travail.

Principales utilisations

Interrogés sur l’utilisation de l’IA au sein de leur entreprises, les professionnels ont répondu comme suivant :

  • L’automatisation informatique (34 %),
  • La cybersécurité (30 %),
  • Le service client (29 %)

L’étude a mis en avant ces 3 principales utilisations, il y en a bien entendu d’autres.

Nous constatons que la sécurité et la confidentialité sont les principales craintes au sujet de l’IA (31%). De même, le fait que les décisions alimentées par l’IA soient fausses inquiètent près de 28% des personnes interrogées.

Obstacles à l’utilisation de l’IA

En dehors des considérations éthiques et de sécurité, il existe d’autres obstacles à la mise en oeuvre de l’IA. Tout d’abord, le coût (23 %) puis les préoccupations réglementaires (22 %) et enfin le manque de personnel qualifié (22 %) sont identifiés comme des freins importants.

Recommandations

Afin de pouvoir évoluer en toute sécurité et bienveillance, il serait judicieux de favoriser une culture de collaboration entre les décideurs informatiques et les travailleurs du savoir pour maximiser les avantages de l’IA.

Les fournisseurs de technologies doivent reconnaître les niveaux variables de connaissances et d’expérience en matière d’IA et adapter leur communication en conséquence.

L’étude explore également l’impact de l’IA sur l’industrie de l’impression, en examinant les cas d’utilisation clés et les attentes des utilisateurs. L’approche collaborative paraît, de loin, la meilleure pour lisser les craintes de chacun.

Définition Wikipédia : * Les travailleurs du savoir, que l’on appelle aussi le cerveau-d’œuvre (ou Knowledge worker) peuvent être défini comme une unité de connaissance utilisée pour la fabrication d’une œuvre. Cela désigne la part de la connaissance dans le prix de revient d’un objet fabriqué. Par exemple dans une facture de consultation médicale, on a l’habitude de distinguer le coût de la prescription médicale de celui des médicaments.

D’après Michel Volle, nous vivons la troisième révolution industrielle, basée sur une économie dite de la connaissance. L’emploi est consacré aux tâches qui demandent discernement et initiative : « l’emploi passe de la main-d’œuvre au cerveau-d’œuvre ».