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Impression : le travail hybride augmente les risques de sécurité

68 % des entreprises ont subi des pertes de données liées à l’impression au cours de l’année écoulée, selon de le dernier rapport  « The Print Security Landscape 2022*» du cabinet Quocirca. Des pertes dont le coût moyen est estimé à plus de 758,160 euros.

Cette nouvelle étude* de Quocirca révèle que les entreprises ont du mal à répondre aux exigences de sécurité de l’impression à l’ère du travail hybride. Les collaborateurs continuent de dépendre de l’impression, et la nature distribuée de l’environnement d’impression a élargi les risques de sécurité. Les pertes de données liées à l’impression sont par conséquent plus fréquentes, mais peu d’entreprises ont mis en œuvre des mesures de sécurité pour y remédier. 

  • Moins de 2 entreprises interrogées sur 10 répondent aux critères « Leaders » de l’indice de maturité de la sécurité d’impression de Quocirca.

Cet indice classe les entreprises parmi les « leaders » si elles ont déployé au moins 6 des 11 mesures de sécurité qui protègent l’infrastructure d’impression. 

Principaux enseignements du rapport Quocirca 2022 sur la sécurité de l’impression

  • L’impression reste critique ou très importante pour 64% des entreprises interrogées. 
  • 44 % des décideurs informatiques prévoient une augmentation des volumes d’impression au bureau.
  • 41 % d’entre eux pensent que les volumes d’impression à domicile augmenteront au cours des douze prochains mois.
  • Ils sont 53 % à avoir du mal à faire face aux défis et aux exigences en matière de sécurité de l’impression. Ce chiffre passe à 61 % chez les DSI, contre 44 % chez les RSSI.
  • D’après l’indice de maturité de la sécurité d’impression de Quocirca : 18 % des entreprises sont des leaders, 58 % des suiveurs et 24 % des retardataires.

« Malgré l’accélération de la digitalisation, les organisations continuent de s’appuyer sur l’impression. Les parcs d’impression se sont étendus pour inclure le travail à domicile et les imprimantes achetées par les salariés, ce qui augmente le risque de perte accidentelle de données et de cyberattaques. Les entreprises ont de plus en plus de mal à faire face aux défis de la sécurité de l’impression et elles subissent des violations coûteuses. »

Louella Fernandes, Directrice de Quocirca
Des risques de sécurité négligés

La sécurité de l’environnement d’impression arrive derrière des préoccupations, telles que les plates-formes d’applications cloud ou hybrides, la messagerie électronique, les réseaux publics et les points d’extrémité traditionnels.

Pourtant cette année, plusieurs vulnérabilités liées à l’impression sont apparues, soulignant le fait que les imprimantes et les systèmes d’impression multifonctions (MFP) sont des appareils connectés présentant eux aussi des failles. 

De plus, les entreprises ont peu de contrôle sur les équipements d’impression à domicile. Elles doivent réviser leurs politiques BYOD pour les y inclure, notamment en utilisant des solutions de sécurité de contenus et en procédant à des évaluations formelles des risques.

Les Managed Print Services (MPS) gage de sécurité

Les services d’impression managés augmentent les niveaux de satisfaction en matière de sécurité.

  • 42% des entreprises utilisatrices de MPS se disent très satisfaites des capacités de sécurité de leur fournisseur d’impression.

Certains fournisseurs et revendeurs proposent désormais d’intégrer, dans le champ d’application des MPS, l’utilisation des imprimantes de bureau à domicile, offrant ainsi aux organisations une plus grande visibilité des données distribuées et des risques associés.

Le rapport de Quocirca présente également les offres de sécurité des principaux fabricants de l’industrie. Il classe cette année deux de nos adhérents Konica Minolta et Xerox parmi les « constructeurs leaders » dans le domaine de la sécurité pour l’impression.

*L’étude est basée sur les opinions de 531 décideurs informatiques (ITDM) aux États-Unis et en Europe. 23% des répondants proviennent de PME (250 à 499 employés), 29 % d’organisations de taille moyenne (500 à 999 employés) et 47 % de grandes entreprises (1 000+).